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Voici la lettre :

Course à la direction du Parti Québécois  - 14 avril 2015

Appui de syndicalistes à la candidature de Pierre Karl Péladeau

Nous avons milité et travaillé durant de nombreuses années dans le mouvement syndical. Nous sommes solidaires des syndicats dans leurs luttes pour l'amélioration des conditions de travail, des politiques sociales et des droits démocratiques.

Nous avons aussi la profonde conviction que l'indépendance du Québec est nécessaire pour le mieux-être de l'ensemble de la population québécoise. Cette indépendance ne pourra être acquise sans qu'un parti indépendantiste soit au pouvoir à Québec. Ce parti ne peut être, à court terme, que le Parti Québécois.

Dans la course à la direction du Parti Québécois, tout en reconnaissant de grandes qualités à tous les candidats et à la candidate, nous croyons que Pierre Karl Péladeau est celui qui nous offre les meilleures garanties de conduire le Québec à son indépendance. Il nous semble être le plus apte à affronter les fédéralistes les plus acharnés et à aider les Québécoises et Québécois à surmonter leurs craintes, généralement de nature économique, pour se donner un pays. Nous souhaitons donc qu'il soit élu chef du Parti Québécois et que tous les autres candidats se rallient sincèrement à lui pour la réalisation de notre objectif commun.

Les relations de Pierre Karl Péladeau avec les syndicats n'ont pas toujours été harmonieuses, nous le savons. Cependant, ce dont il est question maintenant, ce n'est pas de la négociation d'une convention collective, c'est de l'accession du Québec à son indépendance. De plus, le nouveau chef du Parti Québécois devra défendre les politiques progressistes du parti en matière de relations de travail et de social-démocratie. Les militants et les instances du Parti seront là pour s’en assurer.

Nous souhaitons, bien entendu, que le pays à construire soit généreux, égalitaire, ouvert, progressiste, laïc, démocratique et vert. Faut-il pour autant qu'un candidat à la direction du Parti définisse le projet de société dans ses moindres détails avant de mériter notre appui ? Selon nous, ce n’est pas requis. À l'occasion de la campagne électorale – victorieuse, on le souhaite – , puis d'une campagne référendaire, il sera possible de préciser les contours du pays à construire.

Tout ne sera pas réglé le jour de la déclaration d'indépendance. Dans un Québec devenu indépendant, il y aura toujours des partis politiques, des syndicats, des organismes communautaires et divers groupes de pression. Ils contribueront à définir les politiques du pays dans tous les domaines. Libérés des contraintes ue nous impose le fédéralisme, nous aurons les moyens de construire un pays qui nous ressemble et nous rassemble.

Signataires :

Jean-Pierre Auclair, CSQ
Michel Belleau, CSQ
Normand Caron, FTQ
Jacques Couture, CSQ
Louis Fournier, FTQ
Hélène Gilbert, CSQ
Danielle-Maude Gosselin, SFPQ
Hélène Guay, CSQ et FTQ
Jean Laporte, SFPQ et CSQ
Lola Le Brasseur, FTQ
Jacques Legault, CSQ
Gilles Léveillé, FTQ
Marie Royal, CSQ
Pierre Tellier, CSQ et Fonds de solidarité FTQ