Îles-de-la-Madeleine et Bonaventure
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Beau début de journée aux Îles-de-la-Madeleine.
Il faut avouer que j’ai une sensibilité toute particulière pour cet archipel et pour la communauté qui l’habite. Cela fait plus de cinq ans que nous venons y passer nos vacances, Julie, les enfants et moi. L’ouverture et la générosité des habitants de ce coin de paradis m’ont toujours interpellés.
Le but de ma présence était toutefois différent aujourd’hui. Je venais rencontrer les militants du Parti Québécois afin d’échanger avec eux dans le cadre de la course à la chefferie. J’ai été touché par l’accueil chaleureux de la centaine de militants du Parti Québécois et de l’ancienne députée Jeannine Richard au Galerie-Bar-Spectacle Les Pas-Perdus.
La situation des Îles-de-la-Madeleine est toute particulière à l’intérieur du grand territoire québécois. Mes rencontres d’aujourd’hui, dont celle avec le maire Jonathan Lapierre et les conseillers municipaux des Îles-de-la-Madeleine, m’ont permis d’en apprendre davantage sur la réalité des insulaires.
La question du transport est particulièrement cruciale. Certains éléments qui peuvent nous paraître banals sont loin de l’être pour les Madelinots. Le prix des matériaux de construction, par exemple, est de 20% à 30% plus élevé qu’ailleurs au Québec en raison du transport.
La gestion des déchets est également fort complexe. Le BAPE ayant interdit l’enfouissement des matières résiduelles sur l’archipel, les déchets doivent plutôt quitter les Îles en bateau, afin de se rendre jusqu’à un site d’enfouissement de Victoriaville.
Les exemples sont nombreux et éloquents. Malheureusement, aucune politique gouvernementale ne vient supporter cette réalité. Au contraire ! Le gouvernement libéral s’entête plutôt à développer des politiques globales, de « mur-à-mur », ne laissant aucune place aux spécificités de chacune des régions. Cela est nuisible pour l’ensemble des régions du Québec, mais encore plus particulièrement pour les Îles-de-la-Madeleine.
J’étais non seulement bien heureux de saluer mes amis des Îles, mais j’ai également eu la chance de retrouver ma belle Julie quelques instants avant de quitter pour Bonaventure !
Malgré la température glaciale lors de notre arrivée dans la Baie-des-Chaleurs, mon équipe et moi étions heureux et motivés à l’idée d’aller à la rencontre de la soixantaine de militants réunis au Centre Communautaire de Bonaventure. Je remercie mon collègue Sylvain Roy de son accueil.